Le ministre des Affaires étrangères de l'OTAN tiendra une réunion d'urgence à Bruxelles le 4 mars

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 Le ministre des Affaires étrangères de l'OTAN tiendra une réunion d'urgence à Bruxelles le 4 mars

Ministres des affaires étrangères de l'OTAN se réunira à Bruxelles pour une réunion d'urgence en réponse à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Depuis que la Russie a commencé à déployer des soldats près de l'Ukraine quelques semaines avant l'invasion, les alliés ont renforcé leurs flancs orientaux.

L'Otan a lancé sa Force de réaction rapide pour la première fois, s'ajoutant aux centaines de soldats précédemment engagés par des alliés auprès de ses membres de l'Est.

Malgré le fait que l'OTAN a fourni des armes à l'Ukraine, jusqu'à 22 000 soldats supplémentaires sont envoyés dans les États membres limitrophes de la Russie et de la Biélorussie.

Les alliés, quant à eux, sont catégoriques sur le fait qu'ils n'interviendront pas militairement dans le conflit ukrainien.

L'Allemagne étend ses livraisons d'armes à l'Ukraine. Selon des sources, Berlin a autorisé une aide supplémentaire à l'Ukraine et livrera 2700 missiles anti-aériens dans la zone de combat.

Pendant ce temps, les Néerlandais déploient des lance-roquettes pour la défense aérienne. Les Estoniens et les Lettons ont fourni des missiles, tandis que la République tchèque a envoyé des mitrailleuses, des tireurs d'élite et d'autres armes.

Même des nations anciennement neutres, comme la Suède et la Finlande, fournissent des armes. Il y a environ 20 nations en tout. Actuellement, la majorité des États de l'OTAN et de l'UE fournissent des armements à l'Ukraine.

L'armement occidental a été acheminé vers l'Ukraine dans des volumes assez considérables mais inconnus ces derniers jours. Il a le potentiel d'avoir un impact s'il peut être déployé rapidement.

Le projet de Bruxelles de fournir des munitions et des troupes supplémentaires risque de provoquer une réaction russe. Par son soutien à l'Ukraine, Vladimir Poutine considère l'OTAN comme une menace, voire une destruction, de la Russie.

Poutine a même activé ses propres capacités nucléaires pour avertir l'Europe et les États-Unis du potentiel d'implication.